Nos offres par région et département pour l'achat d'officines / pharmacies

Les métiers de la pharmacie sont en pleine restructuration. Les officines et les laboratoires de biologie médicale, ainsi que les établissements de santé, s'orientent de plus en plus vers les regroupements. C'est le moyen qu'ils ont trouvé pour faire face aux évolutions réglementaires. Le SPFPL, le SEL et l'ordonnance sur le maillage territorial sont en partie responsables, en tout cas de façon indirecte, de la fermeture de 196 officines en 2020. On peut quand même relativiser ces chiffres lorsque l'on sait que les fermetures ont représenté 219 cas en 2019. Il faut savoir que 45% de celles-ci étaient dues à des regroupements ou bien à des cessions. Le maillage territorial demeure efficace tel qu’il est prévu par la loi. Certes certains territoires attirent moins les pharmaciennes et les pharmaciens. Il faut quand même constater que dans l’ensemble des communes, la pharmacie la plus proche est à 3,8 kilomètres. L’accès aux soins est donc bien homogène.

Pour 100.000 habitants, on recense 31 officines, et 3,6 pharmacies à usage intérieur. Au niveau de la répartition régionale il existe réellement une pharmacie des villes et une pharmacie des champs. Leur répartition est dictée par les seuils de population fixé à 2.500 habitants pour la première officine de la commune puis par tranche de 4.500 habitants supplémentaires pour les suivantes. Ce sont 20% des pharmacies qui sont ouvertes en zones rurales. Environ 35% des officines sont localisées dans des communes de moins de 5.000 habitants. Elles sont 23% à l’être dans les communes de 5.000 à 20.000 habitants. Environ 80% des officines pharmaceutiques se situent dans les grands centres urbains et les petites villes. Il est à noter que 73% sont des regroupements de petits commerces et que seulement 6% de pharmacies jouxtent des hypermarchés.

Les densités les plus faibles de pharmacies se situent en Haute-Normandie, en Picardie et dans l'est du Bassin parisien. En Nord - Pas de Calais et en Haute-Normandie les pharmacies mutualistes ou minières sont nombreuses et cela contribue à expliquer la faible densité de pharmacies à statut libéral. Les densités les plus élevées sont au sud. Elles vont de l'Aquitaine à la Provence. On constate également une forte densité dans le Massif central. On peut les expliquer, dans le sud, par l'héliotropisme et par l’implantation importante d’anciennes officines avant la loi de répartition de 1941. Dans le centre du pays, il s'agit de la stagnation des implantations combinée à une importante dépopulation.